Entre Sare, en Labourd, et Zugarramurdi, en Navarre, se dresse la fière silhouette de l’Atxuria — que les Espagnols appellent Peña Plata, « la roche d’argent », à cause probablement des plaques de mica qui scintillent au soleil. En basque, Aitz-xuria signifie littéralement « la roche blanche », un nom qui résume à lui seul la clarté minérale de ce sommet emblématique.

Lorsque l’on explore la mythologie et les traditions du Pays Basque, on rencontre une multitude de personnages, de forces naturelles et d’esprits qui structurent l’imaginaire ancien. Mais certains éléments plus discrets — des objets, des sons, des gestes — occupent également une place essentielle.Parmi eux, le txilin (clochette, sonnaille) se distingue comme un objet à la fois pastoral, rituel et symbolique, dont le rôle dépasse largement la simple utilité quotidienne.

L’année 1813 fait entrer le Pays basque dans l’histoire militaire européenne. Pour la première fois depuis des siècles, une armée étrangère franchit la frontière franco-espagnole et s’engage en territoire basque. Les villages du Labourd et de la Basse-Navarre deviennent un théâtre d’opérations décisif, tandis que les redoutes, petites fortifications perchées sur les crêtes, jouent un rôle majeur dans la défense du territoire.

Nichée au cœur de la Basse-Navarre, ancienne province basque aujourd’hui rattachée aux Pyrénées-Atlantiques, la commune de Saint-Esteben – Donoztiri en basque – séduit par son charme authentique, son cadre naturel préservé et son riche patrimoine culturel.

Au sommet mythique de la Rhune - Larrun, se dresse un monument discret que beaucoup de visiteurs aperçoivent sans vraiment le connaître : un obélisque commémorant l’ascension de l’impératrice Eugénie de Montijo en 1859.Ce modeste bloc de pierre raconte pourtant une histoire riche : l’essor du tourisme aristocratique au Pays basque, un vol inattendu, l’oubli progressif, puis une restauration qui lui redonna vie.

La montagne de Larla, au Pays basque, conserve deux enceintes de pierre énigmatiques à Larrango et Urchilo. Si elles évoquent des sites défensifs, aucune preuve d’occupation n’a été retrouvée. En revanche, Larla est surtout connue pour son riche gisement de fer, exploité dès la fin de l’âge du Fer et jusqu’au début du XXᵉ siècle. Mines, forges et ateliers en ont fait l’un des centres sidérurgiques majeurs des Pyrénées, dont l’activité a profondément marqué la vallée de Baigorri.

L’histoire entre Biarritz et les Britanniques commence bien tôt : dès 1830, les Anglais se passionnent pour la station balnéaire naissante. Leur premier cercle mondain, vite transformé en maison de jeux, attire un peu trop l'attention… et finit par être fermé par la police. Mais la parenthèse ne dure pas. En 1872, les autorités autorisent la création d’un nouveau club. Installé rue Mazagran, il déménage ensuite place de la Mairie, puis dans les élégantes villas Piron et Santamaria, au gré de son succès.

Entre l’embouchure de la ria de Pasaia et Hondarribia, le massif du Jaizkibel s’étire sur près de dix kilomètres, dressant sa majestueuse muraille de marnes et de grès ocre jusqu’à 543 mètres d’altitude. Son nom, issu du basque haitz gibel — littéralement « derrière le rocher » — évoque déjà son caractère à la fois protecteur et mystérieux.

Dans la mythologie et le folklore du Pays basque, un mot revient avec insistance : urre, « l’or ». Plus qu’un métal précieux, urre est un symbole profond, lié à la terre, au mystère et aux récits transmis depuis des siècles dans les vallées et les montagnes. Présent dans de nombreux contes, il marque la frontière entre le monde visible et celui du merveilleux.

Perché sur les hauteurs d’Irouléguy, au cœur de la Basse-Navarre, subsiste un lieu discret mais essentiel pour comprendre l’histoire du Pays Basque : le prieuré d’Irouléguy. Aujourd’hui en ruines, ce site chargé d’histoire relie intimement patrimoine religieux, mémoire des chemins de pèlerinage et naissance du vignoble d’Irouléguy, l’un des plus emblématiques du sud-ouest.

En Basse-Navarre, Saint-Martin-d’Arrossa — Arrosa en basque — est un charmant village entouré de montagnes, niché entre Ossès (à seulement 2,4 km) et Bidarray (4,1 km). À quelques kilomètres de là se trouvent également Irouléguy, Irissarry, Saint-Étienne-de-Baïgorry, Anhaux, Ascarat et Louhossoa : autant de noms qui évoquent la richesse culturelle et paysagère du Pays basque intérieur.

Perchée sur la colline de Soyarza, à Uhart-Mixe en Basse Navarre, la chapelle actuelle perpétue le souvenir d’un ancien sanctuaire fondé par les chanoines prémontrés au XIIᵉ siècle. Lieu de légende et de ferveur populaire, elle se trouve sur l’un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.